Les Contes du Renouveau – Amiens – Part 1
Un jour dans le monde, il y a bien longtemps,
Quelques amis,
– La possession existe alors ? Et bien …
– Servons-nous en entre nous pour nous protéger, ainsi seules nos enveloppes seront entièrement présentes, pour s’infiltrer comme il faut sans trop de douleurs,
– Quelle merde de devoir infiltrer ceux qui ont choisi la culture pour cultiver la barbarie.
– Nos esprits nous les échangeront, ils voyageront de corps en corps consentants, pour une meilleure information et synchronisation des troupes, et nos énergies fortifiées permettront de moins se laisser infiltrer et posséder, de mieux respirer, de prendre soin de tout nous,
En compte rendu, leur fréquence de voyage était tellement décalée, car bienveillante comparé à la fréquence des autres voyageurs qu’ils évitaient, qu’il s’était crée une bulle, une bulle de protection autour d’eux, qui était devenu une bulle de discussion, une bulle à secrets et puis ensuite une bulle de projection, et plus tard …
« – Et les mecs, j’ai trouvé une porte.
-Une porte ?
– Bah ouais,
– Tiens, c’est vaste derrière, elle mène à un circuit d’en haut, on va la nommer une THE porte,
Quelques jours plus tard,
– C’est un peu gênant toute cette affaire, déjà que reluquer les cloportes ça ne me chatoie pas, mais aller reluquer les gens bien, ça me plaît encore moins.
– Moi ça va, je trouve ça plutôt étonnant, j’ai fait deux trois tests avec réparation et compensation c’est étonnant,
– Quoi ? T’as fait des trucs avec des gens bien ?
– Non, j’ai fait des tests et je ne pense pas avoir laissé de trace,
– Montre ton schéma. (..) Ouais, ok, ça se valide, mais je ne trouve pas ça correct,
– Salut les mecs, y a quelqu’un ? C’est Amiens,
– Oups (pensa Philippe qui n’était pas dans la pièce ni encore membre de ce groupe)
– Hey je crois que j’ai entendu quelqu’un !
– Moi aussi !
– Ouais bonjour je suis une bonne fée, je vous entend parler Marx tout ça, ça me plaît bien,
– Putain c’est quoi ce bordel, une bonne fée !
– Vous habitez dans quel coin ?
– Euh , planète Terre, côté de Rennes,
– Côté de Rennes, je suis d’Amiens, 1 place Outre-Manche Amiens, 1 place Outre-manche Amiens,
– euh la vache … (pensa Philippe)
Dès le lendemain ils se dirigeaient tous vers Amiens pour découvrir qui était à cette adresse. Ils découvrirent une tête blonde, un adolescent d’une petite quinzaine d’année, jaune ciré, ils l’interpellèrent,
– Rennes ! ça te dit quelque chose ?
– Ouais c’est dans l’Ouest …
– Tu télépathes ?
– Quoi ?!
– Tu télépathes ?
– Nan mais n’importe quoi !!
Son visage changea de couleur et celui des autres en face aussi,
Il n’était plus lui même, pourtant de sa bouche et presque avec sa voix, il leur lança:
– Alors, on s’amuse avec des bougies ? C’est quoi ce bordel ? Ouais Maman j’arrive !
Personne ne l’avait appelé. Pourtant voilà que le prénommé Amiens qui n’était finalement pas Amiens même s’il se trouvait qu’il habitait au 1 place d’outre-Manche, leur tournait le dos et partait, comme si il ne se rappelait déjà plus d’eux.
– Oups, (pensa Philippe)
Le soir même, la bande renouvela l’expérience,
– Amiens ?
– Bonne fée ?
– Y a quelqu’un ?
Mais aucune voix ne leur répondit, ils n’entendirent qu’une musique étrange, un jazz déraillé qu’on aurait pu imaginé tourner sur un vieux tourne-disque,
Philippe, qui observait les actions de chacun, de Louis et de sa bande, d’Amiens qui n’avait rien demandé ce jour là et de la petite noire, nommée Ségolène, qui s’amusant avec ses jouets humains s’était faite passer pour Amiens, lâchait de temps à autre des « oups ».
Au fur et à mesure, il comprenait, qu’il était l’heure de relire le livre cinq